Chez PAPY LULU, le père de Mac Giver, j'ai découvert dans ses affaires, une "encyclopédie des citations", une vraie mine d'or.
En voici : d'Alexandre S. Pouchkine (1799-1837)
À la mer
Adieu donc, ô mer. Mais je n'oublierais
Jamais ta majesté ni tes splendeurs,
Et longtemps, longtemps en moi j'entendrais
Ton sourd bruissement aux heures du soir,
Et par les bois, les steppes solitaires
Je me souviendrais, le oeur plein de toi,
de ton éclat, de tes rocs, de tes baies,
De ton ombre et des propos de tes flots.
Réveil
Au loin les rêves
D'amour, en foule !
L'âme encor pleine
De nostalgie
Poursuit des songes
L'image éteinte.
Amour, amour,
Entends ma voix,
Et me renvoie
Tes visons ;
Puis fait qu'au soir,
Ivre à nouveau,
J'entre en un songe
sans nul réveil.
(traduction J. David)